Contre les réformes Bayrou-Allègre,
Pour une université publique de qualité ouverte à tous,
la lutte doit continuer !


Depuis de nombreuses années, quels que soient les gouvernements, l'Université est victime d'une même logique: casse du service public, désengagement financier de l'Etat, régionalisation, soumission croissante aux intérêts à court terme des entreprises, remise en cause du contenu scientifique des enseignements (ça coûte cher et, de leur point de vue, ça ne rapporte rien).

Cette politique de casse s'est brutalement accélérée avec la réforme annoncée par Bayrou en février 1997, appliquée par Allègre depuis, complétée par toutes les mesures et projets qu'on peut regrouper sous l'expression "réformes Allègre", dont l'essentiel était dans le rapport Attali de juin 1998.

Dans ce contexte, la lutte contre ces réformes a évidemment été, et reste, notre priorité en tant que syndicat étudiant. Nous avons publié à ce sujet de nombreux textes, la plupart dans Trait d'Union ou dans les versions successives de notre Guide de l'Etudiant, que cette page a pour but de répertorier. Vous en trouverez d'autres sur le site de l'intersyndicale Ensemble contre les réformes Allègre à laquelle nous participons.

Une synthèse était donnée dans notre Guide en juillet dernier, Contre les réformes Allègre, pour l'Unversité publique. Vous trouverez une analyse plus détaillée de la politique de casse de l'Université publique et des moyens de lutter contre dans les textes adoptés par notre congrès d'AGE en mars 1999, Défendre la qualité de nos études et Les moyens de la riposte

Nous avons depuis pris position sur les deux dernières mesures d'Allègre, le mastaire et la licence professionnelle, dans les deux derniers Trait d'Union:
Vous avez aimé la réforme Bayrou-Allègre ? Vous adorerez la réforme Allègre-Attali !
et Licence professionnelle: l'arnaque du troisième millénaire

Contre la réforme Bayrou-Allègre

Contre la réforme Bayrou, nous avons d'abord dénoncé les dangers de la réorientation et l'imposture de la méthodologie dans les éditions successives de notre guide. Nous avons adopté en avril 1998 un texte d'annalyse sur les stages, repris depuis par le guide, Stages: dénonçons le marché de dupes !.

Quand Allègre a imposé la semestrialisation à notre Université, nous avons réagi dans les conseils et dans Trait d'Union de décembre 1999: Semestrialisation: l'ouragan Bayrou-Attali arrive sur Paris IV, texte mis à jour dans le guide 1999/2000 par l'indication de ce que nous avions obtenu et de ce qui restait à obtenir.

Nous avons lancé à la rentrée avec un tract intitulé La rentrée de toutes les catastrophes ?, une campagne contre les effets de la semestrialisation sur la capitalisation des acquis et les conditions d'examen, dont le bilan a été fait dans Trait d'Union numéro 9: Contre la réforme Bayrou Allègre, une victoire qui en appelle d'autres et La réforme Bayrou-Allègre abrogée à Paris IV ?

Une analyse des conséquences de la réforme sur les examens et nos revendications à ce sujet ont été données dans le numéro 10: Examens: la grande pagaille qui prépare le grand désastre

Contre le rapport Attali

Nous avions analysé dès sa publication les dangers du rapport Attali, dans notre guide de juillet 1998. Aussi avons-nous participé à la mobilisation contre ce rapport à l'automne, qui a été soutenue par un communiqué du collectif national de l'UNEF (6 décembre 1998). L'éditorial de Trait d'Union numéro 5, Trop, c'est trop !, appelait à cette mobilisation. Nous avons ensuite soutenu la grève des étudiants de Tolbiac à la mi-décembre (notre appel). Paris IV était représenté à la coordination nationale qui s'est tenue le 19 décembre à Rouen (L'appel qu'elle a voté).

C'est sur notre participation à ce mouvement que nous avons axé notre plate-forme pour les élections aux conseils centraux de Paris IV (Contre la casse de l'Université publique, de réforme Bayrou en rapport Attali et Agir contre la logique de casse de l'Université publique ! ), que nous avons gagnées pour la première fois.

En février l'éditorial de Trait d'Union numéro 7, Contre les réformes Allègre: après les élections, la mobilisation, tirait les leçons de ce mouvement et appelait à le poursuivre.

Contre la baisse des postes au concours

Nous avons dès l'origine fait le lien entre cette politique et la baisse du nombre de postes aux CAPES et agrégations, question sur laquelle nous sommes restés constamment mobilisés depuis février 1997, comme vous le montreront les textes suivants: 


Juillet 1998 : Menace sur les concours... et sur l'enseignement secondaire
Octobre 1998: CAPES-Agreg, une question qui concerne tout le monde
Novembre1998 : CAPES/Agreg: de pire en pire !
Novembre 1998: Le Trait d'Union spécial CAPES/Agreg
Janvier 1999: Contre la baisse des postes aux CAPES et Agrégations
Juillet 1999: Postes aux concours:une baisse continue et significative

C'est sur l'ensemble de ces revendications que nous avons appelé à la grande manif de l'Education nationale contre Allègre le 20 mars, où nous avons été plus de 60 000 à réclamer sa démission.