ﾊ Les 四ections aux conseils centraux du 19 janvier 1999 marquent un fait historique : la victoire de l'UNEF qui, avec 44% des suffrages et 12 四us sur 24, devient la premi俊e force syndicale de l'Universit. Le recul de l'UNEF-ID est tr峻 net, car avec 34% des sufrages, m仁e si l'UNEF-ID reste un p冤e important, c'est une perte de 8% et surtout de 650 voix qui est enregistr仔, alors que l'UNEF conserve le m仁e nombre de voix et progresse de 20%. Autre gagnant, l'UNI gagne 2 四us, avec un nombre de voix en tr峻 l使俊e baisse par rapport il y a deux ans (seulement 50 voix).
ﾊIl faut cependant noter que la participation diminue, puisque moins de 7% des 師udiants se sont d姿lac市 pour voter, contre pr峻 de 11% il y a 2 ans. Mais cette faible participation peut en partie s'expliquer.
ﾊTout d'abord, la population 師udiante a diminu de plus de 3000 personnes en deux ans, avec dans le m仁e temps un bond des 師udiants 師rangers, Erasmus, Socrate, qui sont plus de 3000. De plus, les 四ections ayant 師 organis quelques jours des partiels de premier cycle et des concours blancs de CAPES/Agr夙, c'est un nombre important d'師udiants qui ne pouvaient pas voter. Compte-tenu de ces param師res, sur les 24 000 師udiants inscrits Paris IV, entre 8000 et 10 000 師udiants sont soit dans l'impossibilit d'腎re pr市ents le jour des 四ections, soit sont dans l'incapacit de percevoir l'enjeu des 四ections. La participation des 師udiants pr市ents le jour du vote d姿asse les 25%.
ﾊPourtant, m仁e apr峻 ces corrections, la participation reste faible. Beaucoup d'師udiants ne se sentent pas concern市 par ces 四ections, n'en per腔ivent pas les enjeux. Ce qui implique 3 faits. Premier point, les syndicats ont du mal faire comprendre aux 師udiants l'int屍腎 du vote (de mani俊e flagrante sur les centres ext屍ieurs autres que Clignancourt), sans doute du fait de l'absence d'子uipes syndicales. Le second point est que l'administration n'offre pas la possibilit aux 四us 師udiants de populariser le travail qu'ils effectuent dans les conseils de l'universit. Ce qui aboutit une somme incommensurable de mensonges prof屍市 le jour des 四ections. Il serait int屍essant que les 四us 師udiants se pr市entent en d暫ut d'ann仔 lors des amphis d'accueil. De plus, l'administration devrait permettre aux 四us 師udiants de faire parvenir de fa腔n ponctuelle un r市um des conseils, afin de permettre aux 師udiants de juger de la pr市ence et des interventions de leurs 四us. Enfin, les 師udiants eux-m仁es ne montrent pas toujours de curiosit pour la vie de l'universit, tr峻 peu se d姿lacent pour nous rencontrer lors de nos apparitions. Au total, nous sommes conscients que beaucoup de travail reste faire pour d思elopper le vote 師udiant, et nous allons poursuivre nos efforts pour y parvenir, notamment en continuant de d思eloper l'information sur le travail des 四us 師udiants dans les conseils.
ﾊSur le fonds, l'UNEF consid俊e que ces 四ections sanctionnent l'UNEF-ID, la fois pour son soutien l'application de la r伺orme Bayrou, pour son absence d'investissement lors du mouvement sur le rapport Attali, et pour son absence de travail syndical (mise part la vente des sandwichs de la MDE). L'UNEF-ID a mis sur la "solidarit des militants de l'UNEF-ID entre eux", qui s'effectue essentiellement le jour des 四ections. L'ensemble des militants UNEF-ID qui effectuaient la campagne venaient de Paris I, Paris II, Paris III et de Nanterre, faisant campagne, sans rire, que "la r伺orme Bayrouﾊ (appliqu仔 Paris IV) est la plus grande victoire 師udiante de la d残ennie", alors qu'ils ne savaient rien des cons子uences de son application Paris IV.
ﾊL'UNEF consid俊e
que sa victoire est due d'abord sa prise de position ferme contre
Bayrou et Attali. Elle a 師 aussi construite par un important
travail de terrain.ﾊ Notre travail sur l'aide sociale (