(T-U 7, févr-mars 1999, p.2-3)

Écho des premiers conseils

La première réunion du CA et du CEVU nouvellement élus, ont été uniquement consacrées à la désignation des membres étudiants des commissions FAVE (celle qui gère l'attribution de l'aide sociale sur Paris IV) et de la commission culturelle . Normalement, cela passe sans problème, en fonction du résultat des élections
Nous avions donc proposé à l'UNEF-ID de partager avec nous les deux sièges de la commission FAVE (la plus importante, pas besoin de vous dire pourquoi), et de nous laisser la commission culturelle. Surprise ! L'UNEF-ID a tenté de bloquer le processus en s'alliant à l'UNI. Le prix de cette alliance : elle lui laissait la place en commission aide sociale, et obtenait une place en commission culturelle ! Quand on connaît les positions de l'UNI à ce sujet (qui défend les bourses au mérite et non celles sur critères sociaux, et est hostile à toute aide  aux étudiants étrangers...), on croit rêver ! Les électeurs de l'UNEF-ID peuvent apprécier˝ Quant à nous, nous avons de plus en plus de mal à comprendre la stratégie sociale de ce syndicat...
Ces man¤uvres ont heureusement échoué et vous pouvez compter sur vos élus UNEF, Abdellaziz Ait-Youssef pour l'aide sociale, Mariannig Albanhac et Matthias Vincenot pour la commission culturelle. N'hésitez pas à les contacter. De plus, l'UNEF Paris IV a  obtenu que les procès-verbaux des conseils soient désormais publics. Ils seront affichés désormais au centre administratif de la Sorbonne.

La commission de scolarité s'est réunie le 3 février. Elle a débattu du calendrier de l'année prochaine. Une (petite) victoire: il devrait y avoir (un peu) plus de temps que cette année entre la session de septembre et la reprise des cours. Un regret: quand notre représentant a demandé une semaine blanche de révisions avant les examens, on lui a répondu que c'était impossible˝ à cause de la semestrialisation !
Nous avons obtenu la garantie formelle que tous les étudiants absents au partiel passaient automatiquement en contrôle terminal.
Enfin, une menace à signaler pour les maîtrises et DEA: sous prétexte de saisie informatique (on se moque de nous !) il deviendrait impossible de soutenir au delà du 1er octobre. Cela a été écarté pour cette année, mais reste envisagé pour les suivantes. L'UNEF restera vigilante sur cette question, et refusera toute rigidification du système.

Le nouveau vice président étudiant de Paris IV vous parle

Candidat de l'UNEF à la vice-présidence de l'Université j'ai été élu par les membres du CEVU, au 2ème tour de scrutin, avec 12 voix contre 6 à l'UNI. Cette campagne pour la vice-présidence étudiante a permis la confrontation des visions de l'UNEF avec celles des principaux protagonistes enseignants et administratifs de l'Université. Plusieurs thèmes ont été abordés, tels que la question de la réforme Bayrrou en licence (stage or not stage ?, rien n'est encore totalement décidé, surtout pour les années à venir), la question du 3-5-8 à Paris IV, avec le maintien de la sélection à l'entrée de la 5ème et de la 6ème année. Mais nous reviendrons sur la question une fois que nous aurons plus d'éléments sur cette question.
De même, les conditions d'application de la réorientation en 1er cycle ont été abordées, car celles-ci ne se sont pas toutes bien déroulées. Même si l'UNEF est contre la réorientation, et conseille les étudiants de ne pas l'utiliser (sauf cas exceptionnel...), car tous ce qu'ils risquent d'obtenir, pour plus de 90% d'entre eux, c'est la quasi-certitude de redoubler dans la nouvelle filière. Cependant, comme celle-ci s'applique, l'UNEF Paris IV compte intervenir pour faire en sorte que les étudiants, s'ils décident utiliser cette procédure, puissent obtenir toutes les garanties de bon fonctionnement auxquels ils ont droits : c'est à dire disposer de l'ensemble de leurs copies avant que ces commissions ne se réunissent par exemple.
Sur la question, pourtant essentielle, de la paix sociale dans les UFR, tous les acteurs sont d'accord. Les étudiants, qui ressentent l'absence d'information et de liens avec leurs enseignants, les enseignants qui recherchent des étudiants plus actifs, et les administratifs qui souhaitent assurer les meilleurs services aux étudiants. L'UNEF Paris IV prône une confrontation rationalisée à l'intérieur des UFR. A ce propose, les enseignants reconnaissent que seule l'UNEF est dans la capacité d'assurer une telle charge.

Philippe Lieutaud