Écho des premiers conseils
La première
réunion du CA et du CEVU nouvellement élus, ont été
uniquement consacrées à la désignation des membres
étudiants des commissions FAVE (celle qui gère l'attribution
de l'aide sociale sur Paris IV) et de la commission culturelle . Normalement,
cela passe sans problème, en fonction du résultat des élections
Nous avions donc proposé
à l'UNEF-ID de partager avec nous les deux sièges de la commission
FAVE (la plus importante, pas besoin de vous dire pourquoi), et de nous
laisser la commission culturelle. Surprise ! L'UNEF-ID a tenté de
bloquer le processus en s'alliant à l'UNI. Le prix de cette alliance
: elle lui laissait la place en commission aide sociale, et obtenait une
place en commission culturelle ! Quand on connaît les positions de
l'UNI à ce sujet (qui défend les bourses au mérite
et non celles sur critères sociaux, et est hostile à toute
aide aux étudiants étrangers...), on croit rêver
! Les électeurs de l'UNEF-ID peuvent apprécier˝ Quant à
nous, nous avons de plus en plus de mal à comprendre la stratégie
sociale de ce syndicat...
Ces man¤uvres ont
heureusement échoué et vous pouvez compter sur vos élus
UNEF, Abdellaziz Ait-Youssef pour l'aide sociale, Mariannig Albanhac et
Matthias Vincenot pour la commission culturelle. N'hésitez pas à
les contacter. De plus, l'UNEF Paris IV a obtenu que les procès-verbaux
des conseils soient désormais publics. Ils seront affichés
désormais au centre administratif de la Sorbonne.
La commission de scolarité
s'est réunie le 3 février. Elle a débattu du calendrier
de l'année prochaine. Une (petite) victoire: il devrait y avoir
(un peu) plus de temps que cette année entre la session de septembre
et la reprise des cours. Un regret: quand notre représentant a demandé
une semaine blanche de révisions avant les examens, on lui a répondu
que c'était impossible˝ à cause de la semestrialisation !
Nous avons obtenu
la garantie formelle que tous les étudiants absents au partiel passaient
automatiquement en contrôle terminal.
Enfin, une menace
à signaler pour les maîtrises et DEA: sous prétexte
de saisie informatique (on se moque de nous !) il deviendrait impossible
de soutenir au delà du 1er octobre. Cela a été écarté
pour cette année, mais reste envisagé pour les suivantes.
L'UNEF restera vigilante sur cette question, et refusera toute rigidification
du système.
Le nouveau vice président étudiant de Paris IV vous parle
Candidat de l'UNEF
à la vice-présidence de l'Université j'ai été
élu par les membres du CEVU, au 2ème tour de scrutin, avec
12 voix contre 6 à l'UNI. Cette campagne pour la vice-présidence
étudiante a permis la confrontation des visions de l'UNEF avec celles
des principaux protagonistes enseignants et administratifs de l'Université.
Plusieurs thèmes ont été abordés, tels que
la question de la réforme Bayrrou en licence (stage or not stage
?, rien n'est encore totalement décidé, surtout pour les
années à venir), la question du 3-5-8 à Paris IV,
avec le maintien de la sélection à l'entrée de la
5ème et de la 6ème année. Mais nous reviendrons sur
la question une fois que nous aurons plus d'éléments sur
cette question.
De même, les
conditions d'application de la réorientation en 1er cycle ont été
abordées, car celles-ci ne se sont pas toutes bien déroulées.
Même si l'UNEF est contre la réorientation, et conseille les
étudiants de ne pas l'utiliser (sauf cas exceptionnel...), car tous
ce qu'ils risquent d'obtenir, pour plus de 90% d'entre eux, c'est la quasi-certitude
de redoubler dans la nouvelle filière. Cependant, comme celle-ci
s'applique, l'UNEF Paris IV compte intervenir pour faire en sorte que les
étudiants, s'ils décident utiliser cette procédure,
puissent obtenir toutes les garanties de bon fonctionnement auxquels ils
ont droits : c'est à dire disposer de l'ensemble de leurs copies
avant que ces commissions ne se réunissent par exemple.
Sur la question, pourtant
essentielle, de la paix sociale dans les UFR, tous les acteurs sont d'accord.
Les étudiants, qui ressentent l'absence d'information et de liens
avec leurs enseignants, les enseignants qui recherchent des étudiants
plus actifs, et les administratifs qui souhaitent assurer les meilleurs
services aux étudiants. L'UNEF Paris IV prône une confrontation
rationalisée à l'intérieur des UFR. A ce propose,
les enseignants reconnaissent que seule l'UNEF est dans la capacité
d'assurer une telle charge.