Aide sociale: des avancées à confirmer
Laide sociale était un des secteurs qui nous tenait le plus à cur. Cest pourquoi nous avions largement investis cette commission (3 des 4 élus étudiants qui la composaient étaient de lUNEF). Sur ce secteur, nous considérons que par rapport à nos propositions, notre syndicat a tenu ses promesses.
Nous nous étions engagés à intervenir pour que laide sociale attribuée par luniversité (exonération de droit dinscription, bourses de DEA, de DESS et dagrégation) soit attribuée sur critères sociaux, contrairement à auparavant où la commission des bourses appliquait plus strictement les circulaires du ministère. Ainsi, cest fini lattribution de bourses sur " mérites " à des étudiants qui disposent de RBG supérieurs à 300 000F annuels. Parce que nous considérions que les bourses devaient permettre à des étudiants en situation sociale deffectuer leurs études, nous critiquions un système qui ne prenne pas en compte la situation financière des parents. Et entre parenthèses, ces commissions tiennent compte de la situation personnel de létudiant, car tous les étudiants, abandonnés de leurs parents, sont défendus dans ces commissions par lassistante sociale, et des bourses leur sont finalement attribuées. Nul besoin de bousculer de fond en comble les principes fondateurs dun système qui vaille que vaille année après année fait ses preuves. Sur le strict plan de laide sociale, lallocation détudes mise en place ne sert à rien. Elle est même critiquée par les assistantes sociales et par le personnel des CROUS.
De plus, nous avons participé aux commissions FAVE pour donner un point de vue étudiant, même si nous avons constaté que les personnes qui composent cette commission défendent nos principes et ne sont pas dimmondes salauds. Sur le FAVE, nous avons obtenu que le FAVE social reçoive 50% du budget total du FAVE (25% vont aux associations, et 25% au FAVE à la mobilité). Il faut maintenant faire en sorte que le budget du FAVE augmente car il était souvent difficile de finir les semestres, et ce sans augmenter le FAVE que paye chaque étudiant. Il faut que luniversité mette la main au portefeuille, sachant quon ne parle pas de si grosses sommes que cela, cest-à-dire 150 à 200°000Francs de plus par an (sur un budget de plusieurs dizaines de milliers de Francs, ce nest pas grand chose).
Dernier point, nous avons pu remarquer que notre action a permit une hausse exponentielle du nombre de demandes dexonérations de frais dinscriptions, ce qui démontre que de nombreux étudiants de Paris-IV connaissent des situations précaires ou difficiles, et que luniversité de Paris-IV, que nous poussons à ouvrir son portefeuille, doit faire pression avec nous au niveau du ministère pour voir son budget augmenté.