(Trait d’Union,numéro 17, novembre 2000 , page 1)

Rentrée du 3è type

Alors que la rentrée s'achève, nous pouvons déjà compléter le bilan que nous avions fait il y a quelques semaines. Il faut noter tout d'abord que les réinscriptions s'achèvent dans la douleur : de nombreux étudiants, fin novembre, ne disposent pas encore de leur carte d'étudiant, ce qui est quand même gênant. Cependant, d'après l'administration, tous les étudiants devraient obtenir leur carte d'étudiant avant les examens de la session de janvier (enfin, on peut toujours espérer...).

Pendant ce temps, bien que le Grand Amphi soit maintenant accessible pour les cours de licence, les problèmes de locaux restent préoccupants, notamment pour les étudiants qui préparent les concours du CAPES et de l'Agrégation. De trop nombreux Cours Magistraux et TD ont lieu dans des salles trop petites, notamment ceux de Géographie, puisque la préparation est organisée de manière commune pour les étudiants de Paris I, de Paris IV et de Paris VII. De même, même si le centre Malesherbes est maintenant à même d'accueillir un nombre d'étudiants bien plus important, les centres de Clignancourt, de l'Institut de Géographie et de Michelet posent de sérieux problèmes de capacité et de sécurité. De plus, sur Clignancourt, la sécurité des étudiants hors des murs du centre n'est pas garantie : la route qui conduit au centre de Clignancourt est dangereuse du fait de chauffards, et de plus plusieurs étudiantes se sont fait agressées hors du centre. Les étudiants de Paris I connaissent eux aussi ces problèmes, et une journée fac morte est prévue par l'administration le 21 novembre pour alerter l'opinion sur ces problèmes. Nous demanderons que l'université Paris IV s'associe à ce mouvement et soit solidaire de l'administration de Paris-I. Même si des travaux et des achats de bâtiments sont prévus par la présidence, il est important que dans le cadre du plan U3M les universités parisiennes obtiennent vraiment des financements suffisants à leurs besoins.

Autre point important, l'université souhaite renégocier avec les organisations étudiantes représentées dans les conseils, le mode de contrôle des connaissances. En effet, le débat sur le maintien de la conservation des notes et sur le calcul des années conditionnelles revient sur le devant de la scène. L'UNEF Paris-IV, qui avait négocié ces points, ne souhaite pas que ce débat soit confiné uniquement aux élus étudiants : c'est pour cela que nous lançons une pétition sur ces points, et que nous profitons de cette occasion pour demander dans les UFR qu'un point soit effectué sur les maquettes des enseignements de premier et de deuxième cycle, où les UE fondamentales sont encore trop souvent déséquilibrées.

A quelques semaines des élections des conseils centraux, il est l'heure pour nous de faire le bilan de ce que nous avons acquis pour les étudiants, des points que nous avons à renégocier. Nous souhaitons préparer nos propositions et notre programme en fonction de ce bilan, et souhaitons le faire de manière très large. C'est pourquoi n'hésitez-pas à nous poser des questions, et à nous contacter pour obtenir plus d'informations.

UNEF Paris-IV