L'UNEF tous azimuts
Bilan positif pour la campagne d'exonération
des droits d'inscriptions de l'UNEF, lancée dans le dernier Trait
d'Union.
Grâce aux informations que nous
donnions, de nombreux étudiants non boursiers mais en difficultés
financières ont pu obtenir cette exonération, soit en écrivant
directement au président, soit en faisant transmettre leur demande
par les élus UNEF.
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Succès dans un premier
temps pour notre campagne contre le contrôle des cartes à
l'entrée de la Sorbonne. En apparence, du moins: sitôt que
nous avons sorti la pétition, le rectorat a fait cesser ce contrôle,
la rendant sans objet. Mais en revanche, nous n'avons obtenu aucune garantie
ni au rectorat, ni au ministère, que cela ne se reproduirait pas.
Le rectorat persiste à refuser tout dialogue avec les étudiants
(et avec les Universités: Monsieur Molinié, président
de Paris IV nous a dit qu'il partageait tout à fait notre positionÉ
mais que le rectorat ne voulait pas l'entendre). Une motion a été
également votée par le Conseil d'Administration à
l' initiative des élus UNEF contre ces contrôles, à
l'unanimité, profs comme étudiants
Mais jeudi et vendredi, c'était
reparti, avec des CRS en plus. Motif: colloque sur le Plan U3M. Pas question
que des étudiants viennent donner leur avis. Et comme Allègre
a besoin du grand Amphi, les cours y sont supprimés (y compris ceux
de CAPES-Agreg): beau début pour la rénovation...
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D'une manière générale,
le rectorat restreint le plus possible l'accès des étudiants
au grand amphi. L'UNEF a donc pris l'initiative d'une pétition au
président:
"Il y a quatre ans, suite à
une action des étudiants à l'initiative de l'UNEF, le Grand
Amphithéâtre de la Sorbonne a été rouvert aux
cours, après vingt-trois ans d'une fermeture scandaleuse. Nous tenons
à ce qu'il le reste.
Manifestement, le rectorat n'a jamais
accepté cette réouverture, et a multiplié les entraves
à la circulation des étudiants. Elles atteignent désormais
un caractère insupportable, de nature à perturber gravement
le déroulement des cours.
Les galeries "Lettres" et "Sciences"
sont fermées, ce qui oblige à passer par l'extérieur.
Désormais, l'entrée du 46 rue des Écoles n'est plus
ouverte que quelques minutes par heure, ce qui entraine un retard sytématique
dans le début des cours, et oblige d'une part les étudiants
arrivés en avance à attendre dehors, dans le froid, d'autre
part interdit à ceux qui arrivent légèrement en retard
d'assister au cours.
Nous vous demandons donc d'intervenir
auprès de Monsieur le Recteur pour que les cours au Grand Amphi
aient lieu dans les mêmes conditions que tous les autres, ce qui
suppose l'ouverture permanente des galeries "Lettres" et "Sciences",
et la fin de contrôles qui ont d'autant moins lieu d'être qu'il
s'agit de circuler d'un point de la Sorbonne à un autre."
En une heure, cette pétitition
avait déjà obtenu près de 200 signatures. Nous attendons
la suiteÉ
Dernière minute: on nous a dit
que les galeries étaient fermées désormais "pour
des raisons de sécurité" parce que les emplois des vigiles
chargés de les surveiller avaient été supprimés
pour faire des économies ! Sans commentaires.
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Les fascistes tenteraient-ils de revenir
en Sorbonne ? Le 28 octobre, le GUD y a fait un rapide passage. Bilan:
deux étudiants à l'hôpital.
La mobilisation qui a suivi a montré
la détermination des étudiants. Elle a culminé avec
une AG de protestation amphi Richelieu le 4 novembre.
Depuis, une tentative du FNJ à
Tolbiac a été mise en échec par la réaction
immédiate des étudiants. Même chose en Sorbonne un
peu plus tard pour des militants de l'Action française. Nous avons
réagi an expliquant aux étudiants qui prenaient leur tracts
qui ils étaient. Ils n'ont pas insisté.
La vigilance s'impose donc.
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Non
seulement il faut plus de postes au CAPES (voir page 4), mais il faut...
un CAPES de plus. C'est l'opinion émise par le Conseil d'UFR d'Histoire
de l'Art et d'Archéologie sur proposition des élus UNEF.
Depuis plusieurs années, l'Histoire
de l'Art est enseignée dans les lycées. Mais il n'y a pas
de profs formés pour cela, alors que les étudiants d'Histoire
de l'Art ont peu de débouchés.
La solution semble évidente: il
faut un CAPES d'Histoire de l'Art ! C'est pourquoi l'UNEF a entrepris une
campagne sur ce thème.