On peut se poser la question en voyant ce qu’a été l’activité des sortants.

Il y a deux ans, l’UNEF, alors ID, avait été de peu majoritaire, grâce à une campagne ultra démagogique (" Votez pour nous et tout ira bien ") menée exclusivement par des militants professionnels extérieurs à la fac. Leurs candidats avaient été pris à peu près au hasard. Pendant deux ans, on ne les a presque pas vus, et jamais entendus, que ce soit dans les conseils ou sur la fac.

Contre elle, une autre UNEF avait obtenu huit élus sur vingt-quatre, sur des engagements précis, comprenant et impliquant le refus du chantage à la réunification de l’UNEF-ID. Ces engagements ont été trahis par la majorité d’entre eux, qui ont trouvé contre les autres le soutien actif de l’administration de l’Université. Après avoir changé trois ou quatre fois de nom et de positionnement, mais sans avoir jamais d’activité syndicale, il viennent de se rallier piteusement à l’UNEF prétendument réunifiée, pour d’obscures raisons de carrières politiques.

L’UNI, quant à elle, a bien changé. Avant, elle était le relais étudiant du RPR. Maintenant, elle est celui de l’UMP. Quand la réforme ECTS s’appelle Lang, elle est contre. Quand elle devient Ferry sans changer d’un iota, elle est pour. Quant aux élus de la corpo DIES, nous n’avons toujours pas compris pourquoi ils s’étaient présentés. Eux non plus, manifestement.