Le Guide de létudiant de lUNEF Paris IV, Cest à partir de juillet 1999, au moment où le site de Paris IV a adopté sa présentation actuelle (uvre de Guirec Manceau, dÉvry), quil a proposé une rubrique Guide de létudiant, qui reprenait le texte de la brochure vendue sur les chaînes dinscription, moins deux textes de présentation qui étaient aux rubriques " Qui sommes nous ? " et " Élus ". Un an plus tard, il fut remplacé (sans que rien nen fût conservé sous cette forme) par celui de 2000. Vous pouvez accéder à la page de une cliquant ici, le sommaire est ci-dessous (Il nous a semblé honnête de garder celui dalors, assez peu lisible, à tel point que nous prévoyions une solution alternative en haur, quil est prudent dutiliser). Nous vous proposons désormais également les versions PDF des trois guides que nous avons sortis, en juillet 1998 (jamais publié sur le web jusqualors), juillet 1999 (dont il nous manque encore la couverture), juillet 2000, auxquelles vous pouvez accéder en cliquent sur leurs couvertures ci-dessous, ainsi quune note de présentation de ces guides (ci-dessous) La publication dun Guide de lÉtudiant de Paris IV et sa diffusion sur les chaînes dinscription en juillet et septembre furent un des principaux facteurs, avec la parution régulière de Trait dUnion, du succès et de lhégémonie de lUNEF dans lUniversité en 1998/99 et 99/2000. Lidée vint à Philippe Lieutaud et Emmanuel Lyasse à la fin du printemps 1998, peu de temps après leur élection à la tête de lAGE. Leur modèle était celui que lAG-UNEF de Sciences-Po (où Philippe avait milité un an) avait sorti jusquà lannée précédente, jusquà la scission de SUD Étudiants qui lui fut fatale. Jusque là, à Paris IV, nous vendions le guide national de lUNEF à qui nous le demandait. Les avantages dun guide local spécifique étaient multiples : dune part, mieux coller à la réalité de la vie des étudiants auxquels nous nous adressions, pour un prix dailleurs moindre, dautre part présenter une plate-forme revendicative qui nous fût propre, à un moment où le fossé se creusait entre nos conceptions et celles de lUnion nationale en cours de ralliement aux réformes de Bayrou et dAllègre. La seule difficulté était darriver à écrire en deux ou trois semaines la quarantaine de pages nécessaire. À notre grande surprise, nous y parvînmes. Les parties aide sociale et logement furent largement titrées de lancien guide de Sciences-Po, avec quand même une sérieuse mise à jour, et lajout de données locales. Pour les adresses et les téléphones des services de Paris IV, nous pillâmes le guide officiel de lUniversité. Les dessins furent repris du guide de Sciences-Po (comprise la couverture, version adaptée en rebaptisant Allègre le directeur de lIEP, sans modifier son visage), ou dautres publications de lUNEF, aucun dentre nous nayant le moindre talent en la matière tout le reste, il fallait improviser. Nous le fîmes, avec succès. Le système en trois rubriques sous les paragraphes descriptifs, " LUNEF a obtenu ", " LUNEF demande ", " LUNEF peut taider " permettait de caractériser notre démarche syndicale. Les textes sur le CAPES et lAgrégation et sur le rapport Attali et la bande dessinée audos de la couverture La véritable histoire du rapport Attalix, parodie dAstérix, préparait notre implication dans les mouvements de lautomne. La mise en page se fit chez Philippe, puis le tirage au BN de la rue Pailleron (alors accueillant, malgré nos désaccords), avec, aux deux endroits, en arrière-fond la télé diffusant les matchs de la coupe du monde de football. Le triage et lagrafage furent pénibles, mais relativement rapides, grâce à la présence de nombreux militants obstinés et motivés. Nous étions prêts pour le début des chaînes dinscription, avec pour la première fois un matériel nous permettant de nous adresser à lensemble des étudiants venant sinscrire, non seulement à ceux qui avaient besoin de notre aide : le guide, complété par un numéro spécial de Trait dUnion, distribué gratuitement, qui en faisait la promotion. En effet, le guide était, lui, vendu pour 5 Francs (puis sept lannée suivante). Les raisons nétaient pas seulement financières (nous affirmions à nos clients que cette somme couvrait juste nos frais : cétait faux) : le distribuer gratuitement, cétait accepter lidée que la majorité finirait dans la poubelle la plus proche. Nous le voulions bien pour nos tracts, pas pour une brochure de quarante-huit pages. La vente était aussi une occasion de dialogue avec les nouveaux étudiants. La page de garde indique comme premier tirage " 1000 exemplaires ". Bien sûr, cest un vilain mensonge. En fait, il y en avait environ 500, qui furent presque tous vendus, performance déjà remarquable. Les deux années suivantes, nous augmentâmes le tirage autour de 800 (annonçant 1500) : nous en vendîmes un peu plus, et en gardâmes beaucoup sur les bras. Sétait alors posé le problème de la mise à jour de notre chef duvre. Elle ne fut pas simple en 1999, en raison des dissensions apparues dans lAGE après le congrès de Pantin de lUNEF et la formation de lintersyndicale Ensemble contre les réformes Allègre. Quand certains avaient parlé de refonte totale à préparer dès janvier, elle fut finalement minimum, à part lajout dune rubrique sur les filières. De plus, la décision au dernier moment de passer du papier A3 au papier A4 pour limpression (à la fois pour obtenir une brochure plus maniable et parce que le papier était plus facile à trouver) donne mise en page calamiteuse. Au final, un guide à peine mieux sur le fond, mais bien pire sur la forme. À signaler cependant, la reprise de dessins utilisés dans le mouvement anti-Attali, principalement dus au SEUL de Montpellier. La mise à jour de 2000 se présentait encore plus mal : une année de déchirements internes en tous sens, la rupture avec la direction nationale, qui excluait tout usage de ses moyens dimpression, puis la lutte contre lunification avec lU-ID à partir du 3 juin, qui avait mobilisé nos énergies aux dépens de la préparation des chaînes. Mais finalement, lenthousiasme de cette lutte, qui nous avait tous réconciliés, permit une mise au point en quelques jours : le côté pratique en souffrit (la version précédente fut reprise sans aucune vérification), mais pas le côté revendicatif, par ailleurs enrichi, sur laide sociale, par le travail théorique que nous avions fait à loccasion des élections du CROUS du mois de mars. Un duplicopieur de la FSU Créteil, auquel nos camarades de Paris XII avaient accès, permit limpression (doù la couverture bleue, qui rompt avec le rouge et noir des années précédentes : il ny avait pas de rouleau rouge, mais il y en avait un bleu). La mise en page reflétait cette fois-ci une longue expérience. Cest sans doute le meilleur des trois, qui contribua au succès de nos chaînes dinscription. Ce fut le dernier miracle. En décembre, les élections étaient perdues. Au printemps suivant, lUNEF Paris IV avait vécu. (LAGEPS a sorti pour lété 2001 une nouvelle version de ce guide, mais cest une autre histoire) EL, juillet 2007. |
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