SOS INSCRIPTIONS !
Si on te refuse ta place en fac, ˆ Paris IV ou ailleurs clique ici

Premire difficultŽ: sâinscrire ˆ Paris IV

Les premires inscriptions en fac aprs le bac sont gŽrŽes au niveau de l&186;Ile-de-France, par le tristement cŽlbre systme RAVEL. En janvier, on fait une prŽinsciption par Minitel, en juillet, on est convoquŽ pour sâinscrire, en principe, du moins. Ce systme a fait la preuve de son incapacitŽ ˆ gŽrer le flux des arrivants. Des centaines de bacheliers restent sans fac, ou sont affectŽs dans une filire dont ils ne veulent pas.

Le cas le plus classique: la charmante machine ne sait pas quâon peut avoir aussi son bac en province. Si tu es dans ce cas, elle nâenregistre pas ta demande.
Deuxime cas, encore plus incroyable: la pauvre bte a des moments de fatigue. Quand elle est surchargŽe, elle nâenregistre pas ce que tu tapes. Mais comme elle nâest pas contrariante, elle ne te dit rien. Et tu as la surprise de ne rien recevoir en septembre.
Troisime cas: les bacheliers des annŽes prŽcŽdentes. Rien ˆ faire, RAVEL ne veut pas savoir que a existe...
De plus, on conseille souvent de mettre plusieurs vœux diffŽrents, sans dire que RAVEL ne tient pas toujours compte de lâordre dans lequel ils sont exprimŽs. Tu peux donc te retrouver dans une filire dont tu ne veux pas, que tu as mise en troisime vœu parce quâil en fallait trois.
Enfin, pas question Žvidemment de changer d'avis. Si en juillet, tu as changŽ de projet depuis l'hiver, personne ne veut le savoir.

Dans tous ces cas, quand tu arrives ˆ Paris IV pour demander ˆ tâinscrire quand mme, on te rŽpond " Câest trop tard, revenez lâan prochain". La seule chose existant pour assurer le droit de tout bachelier ˆ sâinscrire en fac prŽvu par la loi, câest la fiche rectorale. Tu la retires vers le 15 juillet et tu finis par obtenir une place " dans la limite de celles disponibles ", câest ˆ dire... nâimporte o...
Autre possibilitŽ: tâadresser ˆ lâUNEF. Le prŽsident de lâUniversitŽ a le pouvoir dâinscrire qui il veut ˆ Paris IV. Câest avec lui que nous nŽgocions. Nous tenons des permanences en juillet et septembre pour recueillir les dossiers des Žtudiants sans fac et les lui prŽsentons, en insistant sur le droit que devrait avoir tout bachelier de sâinscrire dans la filire de son choix. Il nous est arrivŽ de devoir envisager dâoccuper une partie de la Sorbonne pour nous faire entendre.
Dans la majoritŽ des cas, a marche: 150 des Žtudiants de premire annŽe en 1998/1999 ont ŽtŽ inscrits par nous de cette faon.

Pour les rŽinscriptions dâune annŽe sur lâautre, par le 36-15 Sorbonne, il nây a en principe (touchons du bois !) pas de problme (sinon de retard, comme l'an passŽ). Mais si on te refuse cette rŽinscription, nâhŽsite pas ˆ tâadresser ˆ lâUNEF.

0 LâUNEF demande: RAVEL au placard ! Cette affreuse machine a fait trop de mal. Elle doit tre remplacŽe par un systme plus efficace. Le ministre ne peut continuer ˆ nier les problmes quâelle provoque: la mauvaise foi a ses limites.
, LâUNEF a obtenu: chaque annŽe, des dizaines dâŽtudiants victimes de RAVEL sont inscrits gr‰ce ˆ nous. En 1998, ils Žtaient 150 ˆ Paris IV. Nous sommes la seule organisation Žtudiante ˆ pouvoir revendiquer un tel bilan.

Droits dâinscription: ce quâil faut savoir !

Lâaugmentation des droits dâinscription est un des (nombreux) aspects de la dŽgradation de la condition Žtudiante. En 1984, lâinscription cožtait 100 F, et la sŽcu Žtait gratuite. Depuis, tous les ministres ont dit vouloir aider les Žtudiants, mais lâaugmentation a ŽtŽ constante, sans quâaucune justification en soit jamais donnŽe. L'an passŽ, les droits Žtaient de 825 F, plus 15F de mŽdecine prŽventive. Au moment o nous imprimons ces lignes (4 juillet !), le montant que nous paierons cette annŽe n'a touours pas ŽtŽ fixŽ.
C'est d'ailleurs le seul point qui soit en train d'Žvoluer. L'idŽe est de plus en plus souvent Žmise dans des rapports, ou dŽclarations que "les usagers devraient participer davantage au financement de leurs Žtudes". Traduction: pour Žtudier, faudra payer ! ‚a laisse prŽvoir une augmentation sans commune mesure avec les prŽcŽdentes. Cette idŽe intŽressante a dŽjˆ ŽtŽ appliquŽe dans d'autres pays d'Europe, et risque fort de l'tre en France .
Ce quâon ne sait pas assez: la loi Savary donne le droit ˆ chaque Žtudiant de demander ˆ tre exonŽrŽ du paiement des droits dâinscription (les boursiers le sont automatiquement). Il faut Žcrire au prŽsident, en expliquant en quoi ta situation personnelle justifie une telle dŽcision, pour lui demander le remboursement des droits que tu as payŽs en tâinscrivant. Dâaprs la loi, dix pour cent du nombre total des Žtudiants peuvent tre exonŽrŽs. Ce total n'a jamais ŽtŽ atteint ˆ Paris IV... faute d'un nombre suffisant de demandes.

0 LâUNEF demande:quâon revienne ˆ la situation de 1984 (droits limitŽs, sŽcu gratuite). Que les Žtudiants soient informŽs des possibilitŽs dâexonŽration.
, L'UNEF a obtenu: lâan passŽ plusieurs dizaines dâŽtudiants ont ŽtŽ exonŽrŽs gr‰ce ˆ nous. Depuis 1998, suite ˆ un vote du CA ˆ notre initiative, tous ceux qui font une demande d'AIE (voir l'article sur l'aide sociale) sont automatiquement exonŽrŽs
b LâUNEF peut tâaider: ˆ rŽdiger ta demande dâexonŽration, et en la transmettant ˆ l'administration, ce qui te garantit qu'elle sera examinŽe et suivie.