[discussions] Reponse au grand democrate Mely
Posté par Emmanuel Lyasse le 26/9.
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Un message aussi navrant qu'intéressant, en ce qu'il montre comment
l'ignorance et la sottise viennent spontanément au secours du mensonge.
Il montre aussi à quel point un camarade que je n'avais jamais vu à un CN de
l'UNEF, et qui me semble donc y avoir été amené uniquement pour voter, n'a
pu ou n'a voulu suivre ses débats.
Voici donc les rectifications qui s'imposent:
1) La motion a été lue par Sylvestre Roth pratiquement dès l'ouverture des
débats après le rapport de Karine Delpas. Nous avons demandé qu'elle fût
mise aux voix à leur reprise après la pause de midi.
Laurent Mely était -il absent quand Sylvestre est intervenu ? n'a-t-il pas
écouté son intervention ?
J'observe en passant que la motion qu'il cite sur les licences
professionnelles a été mise aux voix avant la nôtre, trois minutes après
avoir été lue.
2) Cette demande, présentée par Jihad puis moi-même, était fondée sur un
argument auquel aucune réponse n'a été donnée. Si le choix d'un congrès
véritable était fait, il était nécessaire que le CB débattît ensuite de ses
modalités. Cela excluait le vote à la fin de la réunion qu'on a prétendu
nous imposer.
Pour obtenir ce vote, nous avons effectivement dû demander une suspension de
séance, puis nous retirer une première fois de la salle. Nous avons alors
accepté un compromis: vote à 16h30. (Pourquoi 16h30 ? Nous l'avons compris
en voyant arriver à 16h28 une déléguée supplémentaire pour Paris X. Ça
donne à penser que les plannings ont soigneusement été échangés entre le
club Pailleron et son irréconciliable opposition révolutionnaire.)
Les responsables de cette suite d'incidents sont ceux qui ont prétendu nous
refuser un vote qui était de droit, et tenté de faire voter en fin de séance
une motionŠ qui portait directement sur l'ordre du jour !
Nous sommes alors rentrés dans la salle, et avons assisté à la suite du
débat pour constater que ceux qui avaient exiger d'intervenir sur notre
motion avant qu'elle fût mise aux voix jouaient la montre en parlant tout à
fait d'autre chose. Que certains camarades aient alors un peu allongé leurs
pauses cigarette ne peut décemment leur être reproché.
3) j'en viens à ce fameux vote, et là, il me faut constater que je n'ai le
choix qu'entre qualifier Laurent Mely d'odieux menteur ou de parfait abruti.
Je suis intervenu presque aussitôt après le vote de la motion, sitôt après
Silvère Magnon, pour être précis, au nom de Paris IV, Paris I, Evry et Paris
XII, pour signaler que nous refusions de prendre en compte les voix de
prétendues AGE d'Ile-de-France qu'on n'avait pas vues pendant la campagne du
CROUS, et que donc NOUS CONSIDERIONS LA MOTION COMME ADOPTEE. C'est à la
suite de cette intervention que les délégués cités par le communiqué sont
sortis de la salle pour poursuivre la réunion ailleurs.
Il est vrai qu'à ce moment là les démocrates du genre de Laurent Mely
étaient plus soucieux de hurler pour couvrir ma voix que d'écouter ma
déclaration. Ce ne peut être considéré comme une circonstance atténuante.
Effectivement, à ce moment là, nous n'avons employé que cet argument. C'est
en nous recomptant que nous avons constaté que le décompte des votes pour
avait été truqué. C'est par le message de Cédric que nous avons su que le
délégué de Montpellier était un faux délégué, alors que nous pensions
seulement qu'il avait trahi le mandat de son AGE. Ça ne fait que confirmer
notre majorité.
Enfin, une perle à propos des statuts, qui seraient périmés parce que vieux
de cinquante ans. Le règlement intérieur que nous citions date de 1979, sa
dernière mise à jour de 1994.
Certains points demanderaient peut-être à être améliorés, précisés ou
rectifiés. Mais j'attends qu'on m'explique en quoi est périmé un article qui
ne fait que demander que les textes soumis par le BN au congrès soient
envoyés aux AGE dans un délais raisonnable pour qu'elles puissent en
débattre: deux mois, ça paraît un minimum.
La mascarade que la minorité du CN prétend appeler congrès aura lieu le
week-end du 11 novembre chez Laurent Mély à Orsay. Non seulement on n'a pas
commencé à écrire les textes, mais on prévoit de ne les rédiger qu'après
avoir reçu les réponses d'un questionnaire aux adhérents qui n'a encore été
débattu ni par le BN, ni par le CN. Ce n'est pas une mauvaise idée en soi,
mais ça demanderait qu'on allonge encore les délais.
S'asseoir sur les statuts et les principes les plus élémentaires sous
prétexte qu'on veut faire du neuf, voilà ce qui est se foutre de la gueule
du monde.
EL