Re: [discussions] A propos du Titanic

Salut,


> Les arguments échangés où il est question de bateau et de pingouins me
> semblent oublier de prendre un élément en compte:
> Le Titanic-UNEF ne coule plus !

Euh... excuse moi de ne pas partager ton optimisme débordant. Mais
peut-être
pourrais tu m'expliquer plus avant ?

 Loin des métaphores peut-être amusantes, mais pas forcément très utile
pour
décrire une situation complexe :

 Les dernières nouvelles fraîches de la situation de l'UNEF sont : on
s'est pris
une branlée au CNOUS, comme jamais auparavant. Depuis, il ne s'est rien
passé au
niveau national. Donc rien qui ne permette de juger si la situation de
l'UNEF
remonte ou pas.  Et actuellement, je ne vois rien non plus qui nous
permette d'être très optimiste sur le bon déroulement des chaînes
d'inscrpiption. Surtout, rien en relation avec le "départ des
officiers".

 Bref, qu'est ce qui te fait dire : "le bateau ne coule plus" ? Parceque
moi je
ne vois pas.... Maintenant, j'aimerais bien qu'on me remonte le moral,
et j'attend avec impatience que tu développes tes arguments, histoire
d'embellir ma journée, 3 heures avant mes examens de fin d'année.

 Quand aux "officiers qui ont sautés à l'eau", je crains que tu ne
prennes tes
rêves pour des réalités : Soit j'ai raté un épisode, soit Karine est
toujours à
la barre, dans son bureau rue Pailleron.

 Moi, je vois la métaphore tout différement : Assoupis sur leurs
lauriers, les
officiers n'ont pas vus venir l'Iceberg. D'où collision, et le bateau
fait eau
de toutes parts. Maintenant, les officiers tirent des fusées de
détresses vers un
autre bateau qui passait pas loin, espérant être receuillis (bateau
nommé
UNEF-ID, lui même ayant croisé un iceberg nommé "mise en examen", il n'y
a pas
longtemps et en légère difficulté également), tandis que certains marins
s'enfuient à bord de petites chalouppes nommées SEUL, SE, SUD... ou même
"Véritable UNEF". Mais ça reste des chalouppes.

 Quand à la voie d'eau du grand bateau UNEF, je ne suis pas sûr que
beaucoup de
gens essayent de la colmater. Est-elle d'ailleurs colmatable ? Je ne
pense pas,
chacun pensant à se sauver d'un côté (chalouppes pour une partie de
l'équipage),
deuxième paquebot UNEF-ID (pour les officiers et une autre partie de
l'équipage).
 Bref, les rats quittent le navire. :o)

    Quand à savoir qui a le plus de chance de survivre au naufrage : de
petites
chalouppes perdues dans la grande mer en furie, ou d'un paquebot qui
fait
également eau (UNEF-ID), moi j'aurais tendance à penser qu'avec
l'arrivée des
marins de l'UNEF, on a une chance de construire à partir des deux
bateaux en
perdition un troisième qui puisse arriver à bon port. Mais c'est une
question d'avis personnel. J'ai jamais beaucoup apprécié les petites
chalouppes
sur une grande mer. Je préferre les gros bateaux. Même s'ils sont plus
difficile
à manoeuvrer, ils transportent plus de monde.

    Et c'est là qu'est la question. Vaut-il mieux une petite chalouppe
qui sauve
10 personnes et les amènent à la terre promise. Et tant pis si au
passage, on a
noyé les 2000 autres passagers de deuxième classe (ceux qui ne sont pas
"l'avant
garde éclairée" du syndicalisme)  Ou vaut-il mieux amener les 2000
passagers à
un port, et tant pis si ce n'est pas exactement celui qu'on voulait ?

 Vaste question.... chacun à sa réponse, mais choisissez bien.

 Finallement, j'aime bien aussi les métaphores :o)

Laurent MELY


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