Répondre à ce message - retour au sommaire de la page  

[discussions] Vive SUD et les nez-rouge

Posté par BALSAN DUVERNEUIL le 31/5.

Oh surprise : SUD a une implantation nationale !
Ma famille aussi, nous sommes un ou deux par rŽgion : nous avons une
implantation nationale (et comme nous faisons des mŽtiers diffŽrents nous
sommes extrmement interprofessionnels).
Rejoignez ma famille on est un vrai syndicat !


Trve de rigolade.
Assez de "nous sommes radicaux et bagarreurs". Le seul moyen de le montrer
c'est : quelle compagne d'ampleur nationale contre les rŽformes Allgre et
Lang avez-vous menŽes depuis votre fondation en 1995 ?
RŽponse : aucune.

Voilˆ un ŽlŽment qui devrait suffire ˆ tous ceux qui veulent encore se
battre pour ne pas avoir envie de vous rejoindre.

Nathan Balsan-Duverneuil



----------
>DeÊ: SUD-étudiant 
>Ë : discussions@unef.org
>ObjetÊ: [discussions] syndicalement incorrect
>DateÊ: Mar 29 mai 2001 14:39
>

> A toutes les sections syndicales étudiantes qui pensent qu'il est encore
> possible de lutter syndicalement et de contrer l'avancée libérale dans
> l'éducation et qui veulent s'atteler à cette tâche.
>
>
> Du syndicalisme "syndicalement incorrect"
> Des syndicalistes radicaux/les, combatif/ve-s et bagarreur/se-s
>
> À l'heure où se construit l'Europe des traités - une Europe libérale - et
> où sous prétexte d'harmonisation européenne les gouvernements entendent
> sacrifier les services publics en les privatisant par petite touche, la
> construction d'un projet alternatif se joue d'emblée à l'échelle
> européenne. Il est urgent de faire entendre la nécessité de construire une
> Université démocratique dans une société démocratique, garantissant le
> droit aux études supérieures pour toutes et tous sans distinction de
> nationalité, de sexe, ou sociale. Une Université qui s'inscrirait dans un
> système scolaire dont le rôle principal serait d'offrir à chacunE les
> moyens de maîtriser son destin professionnel et social. Une Université dont
> l'activité d'enseignement et de recherche serait indépendante des pouvoirs
> politiques locaux tels qu'ils sont et des pouvoirs économiques. Une
> Université ouverte au monde et sur le monde.
>
> Cette transformation est possible.
>
> Nous voulons la mener avec l'ensemble des mouvements qui se revendiquent de
> la transformation de la société, ceux qui n'ont pas abdiqué, qui résistent
> au fatalisme. Par ce que nous devons toutes et tous défendre nos conditions
> d'existences face au même système libéral qui transforme la planète en un
> vaste supermarché où tout, même les besoins les plus élémentaires, les
> ressources naturelles et les individus, s'achète, se vend et se jette au
> gré des aléas boursiers. Cette conviction solidaire est au c¦ur de notre
> combat syndical.
>
> Ce n'est donc pas par hasard que nous avons choisi l'outil syndical
> "SUD-étudiant" pour mener ces problématiques et ces enjeux exprimés déjà
> avec force dans le mouvement étudiant de 1995. Aujourd'hui encore celles-ci
> s'articulent autour de trois grandes préoccupations :
>
> 1/ Au premier chef, des exigences de démocratie interne permettant à toutes
> et à tous, quelque soit son niveau d'investissement, de participer à
> l'élaboration et à la prise des décisions, ainsi que de voir pris en compte
> l'expression de ses désaccords par l'effort conjoint de travailler au
> maximum à la recherche d'un consensus sans passage en force d'une majorité
> sur une minorité. En externe enfin, SUD-étudiant se veut être avant tout un
> outil au service des étudiantEs, et veille à placer ceux/celles-ci au c¦ur
> de la décision et de l'action. D'abord, en diffusant systématiquement les
> informations et les explications les plus précises sur les projets portés
> par le ministère ou par les administrations universitaires : les projets
> sont systématiquement présentés dans leur intégralité, avec des renvois
> explicatifs au texte et les commentaires du syndicat. Cette séparation
> entre texte, éléments de compréhension et position argumentée de
> l'organisation syndicale doit contribuer à donner une lisibilité aux
> projets, chacunE pouvant alors ainsi se déterminer en pleine connaissance
> de cause. Ensuite, en refusant de se substituer aux étudiantEs : pas de
> négociation à l'insu des étudiantEs, ni d'accords contre leurs avis. Enfin
> et surtout, au cours des actions, en soumettant nos propositions au débat
> et au vote des assemblées générales. Dans les luttes, les étudiantEs
> innovent, renouvellent les formes de démocratie. Une démocratie directe où
> les éluEs sont mandatéEs, révocables, responsables devant leurs
> mandataires. Dans les luttes, les étudiantEs débattent, se fixent ensemble
> des objectifs, inventent des formes d'action et de mobilisation. Dans les
> luttes, les étudiantEs se réapproprient les bases de ce qui est pour nous
> le syndicalisme. Le syndicalisme que nous voulons construire s'appuie sur
> ces bases et entend les faire fructifier à la lumière des expériences
> récentes, les enrichir de nos débats et de nos actions. Nous parions sur
> l'intelligence des étudiantEs, non sur du pré-mâché.
>
> C'est cet ensemble d'exigences qui fait la conception syndicale portée par
> SUD-étudiant : radicalement anti-bureaucratique, nous ne nous réfugions pas
> derrière des mots d'ordre tout prêts et tout faits, mais nous cherchons à
> saisir ce qui dans la situation analysée mérite d'être retenu et ce qui
> mérite d'être combattu, et comment le combat doit se mener. Ce qui est
> forcément dérangeant, mais aussi enthousiasmant, palpitant et festif.
> Archétypes militantEs, s'abstenir !
>
> 2/ En regard de ces enjeux, et étant donné la crise dans laquelle est
> plongé le syndicalisme étudiant, la construction d'un syndicalisme
> renouvelé, d'un syndicalisme de lutte, radical, unitaire, démocratique,
> ouvert sur le monde, est rendue chaque jour plus pressante. Sans prétendre
> apporter seul toutes les réponses, SUD-étudiant entend contribuer à la
> nécessaire recomposition du syndicalisme étudiant en proposant
> systématiquement des cadres d'actions unitaires, sur des contenus communs.
> Il entend permettre l'émergence d'un pôle qui soit le porteur intransigeant
> d'un projet alliant la défense quotidienne des droits des étudiantEs et la
> transformation radicale de l'enseignement supérieur. Et parce que cette
> bataille ne peut se concevoir qu'en lien avec celle des salariéEs, cette
> volonté unitaire doit se prolonger en dehors de l'université. Pour faire
> apparaître la cohérence globale et avoir plus de force dans nos combats il
> nous faut articuler les revendications étudiantes et celles des autres
> catégories sociales. Rejoindre l'union syndicale G10 Solidaires a donc été
> un choix important. Il ne suffit de décréter des liens pour qu'ils
> existent. C'est un riche travail d'apprentissage mutuel, de confrontations
> réciproques et de luttes communes. Cet engagement interpro n'est pas un
> gadget. Il illustre notre souci d'être de pleins pieds dans la société et
> dans ses luttes : pas juste à côté ou écartéEs du débat et des enjeux, mais
> en résonance avec les préoccupations d'un milieu étudiant de plus en plus
> salarié, précarisé, flexibilisé.
>
> 3/ Enfin, face à la complexité des attaques libérales que mènent les
> gouvernements successifs, de nouveaux défis se posent à tout syndicaliste
> qui cherche à défendre le Service public, tant en matière de solidarité que
> d'égalité. Une réforme de l'Education nationale et de l'Enseignement
> supérieur est certes nécessaire, mais elle ne peut se faire sous couvert
> d'un discours qui s'annonce social mais qui ouvre grand la porte à la
> sélection, la concurrence, la privatisation de la formation. Ainsi, c'est
> sans compromission ni cogestion que nous voulons avancer et lutter pour une
> école plus juste car réellement démocratique, ce qui signifie lutter sur
> corrélativement sur deux axes : le service public d'éducation et le service
> public social. Sur ce deuxième point, nous cherchons actuellement à
> dépasser le dilemme bourse ou alloc en liant en un tout cohérent nos
> revendications (logement, transport, bouffe, vie universitaire) autour de
> la thématique du salaire social et donc de la mutualisation-socialisation
> des ressources produites par les salariées, afin de rompre sur le fond avec
> un système d'aide et d'allocations qui maintiennent tout le monde (y
> compris les chômeursES et les jeunes en formation) dans un statut d'éternel
> "mineurE qui vit des alloc". En tout état de cause, il n'est pas question
> de choisir entre des projets plus ou moins libéraux et plus ou moins
> destructeurs. A ce petit jeu là on sera touTEs perdantEs à chaque coup.
> Lutter pour une école plus juste, c'est repenser les liens d'égalité et de
> solidarité en son sein comme au sein de la société, bref, c'est aussi
> lutter pour une réelle transformation de la société.
>
>
> Ainsi, ce n'est qu'en étant constamment sur le terrain, celui de
> l'information, de la défense intransigeante des intérêts des étudiantEs,
> que le syndicalisme pourrait redevenir attractif. Attractif car
> démocratique, tant dans son fonctionnement interne que dans son rapport
> avec les étudiantEs. Attractif car combatif, cherchant à instaurer un
> rapport de force qui soit enfin favorable à touTE les étudiantEs.
> Attractif, car transparent, transmettant les informations, à touTEs les
> étudiantEs. Attractif enfin, car ouvert sur le monde, échangeant, débattant
> et luttant avec les autres acteurTRICEs des mouvements sociaux.
> L'Université n'est en effet pas fermée sur elle même, elle est au contraire
> traversée par les débats qui divisent la société. Un travail régulier,
> continu, de débats et de soutien avec les mouvements sociaux, nous
> permettent d'introduire dans notre syndicalisme les problématiques portées
> par ceux-ci. Le renouveau des questions féministes, les mobilisations
> antifascistes, le soutien aux sans-papiers, les luttes des chômeurs, les
> mobilisations contre la mondialisation libérale, la recomposition syndicale
> à l'¦uvre dans le monde du travail, sont porteurs d'espoir. Pluriels dans
> leur forme, singuliers par leur vivacité : c'est l'esprit de ces mouvements
> sociaux (qu'ils soient européens ou internationaux) que nous voulons faire
> souffler sur les Universités.
>
> C'est pourquoi nous voulons avancer concrètement dans la mise en place d'un
> pôle qui au minimum résiste encore, au mieux serait capable de contrer
> durablement le bulldozer libéral en pariant sur les solidarités. Nous
> sommes radicaux/les, combatif/ve-s, bagarreur/se-s. De jeunes chienNEs dans
> un jeu de quilles.
>
> Sans transgression du jeu bien policé de nos gouvernants et décideurs
> mondiaux, il n'y a pas d'autre issue que de "rentrer dans le moule" et donc
> de s'auto-limiter dans ses potentialités d'action. La réunification
> UNEF-ID/UNEF en est une parfaite illustration. Annoncée comme une réponse à
> la crise du milieu syndical (ou du mouvement) étudiant, mais signant dans
> les faits la suppression par absorption d'une structure inadéquate pour
> mobiliser les étudiantEs sans remise à plat du projet, des enjeux et des
> méthodes, s'avère - sans étonnement de notre part - incapable d'ouvrir
> réellement de nouvelles pistes pour avancer et contrer le désinvestissement
> de ceux/celles-ci.
>
> Parce que la crise du syndicalisme est certes une question de structures
> inadéquates, mais surtout inadéquates au regard de l'urgence à mobiliser et
> à combattre contre l'avancée du libéralisme jusque dans les universités. Le
> syndicalisme proposé par l'UNEF-ID depuis quelques années se veut être,
> selon leurs propres mots, un syndicalisme de " co-direction " axé sur une
> discussion/négociation permanente avec le ministère - sans rapport de force
> - et ainsi, prêt à accepter de profondes remises en cause du service public
> d'éducation, pour quelques broutilles médiatiques et de peu d'intérêt pour
> les étudiantEs au regard de leur situation. Or les gouvernements, depuis 20
> ans n'ont appréhendé l'éducation et l'enseignement supérieur en particulier
> que sous un angle précis : ils n'ont eu de cesse d'essayer de limiter le
> coût, pour le budget de l'Etat, de cette Université de masse, tout en
> cédant petit à petit aux pressions néo-libérales visant à la fois à limiter
> le nombre d'étudiantEs, à mettre les Universités en concurrence les unes
> avec les autres, à institutionnaliser une Université à plusieurs vitesses,
> à mettre certaines formations sous le contrôle plus ou moins total des
> chefs d'entreprises, ou à faire en sorte que l'Université inculque à celles
> et ceux qu'elle accueille "la culture d'entreprise". Car aujourd'hui,
> celles et ceux qui portent un projet pour l'Université, ou au moins pour
> une partie de ses filières, ce sont les entreprises relayées par les
> différents gouvernements. Du côté de la "communauté universitaire", aucun
> projet alternatif ne semble émerger, alors que les enjeux sont plus que
> jamais cruciaux. La tâche peut donc paraître immense, mais l'heure est à la
> construction d'un projet de transformation de l'Université, qui s'inscrit
> dans une volonté de transformation de la société, contre le rouleau
> compresseur néo-libéral et le consensus mou de la pensée unique.
>
> D'ores et déjà, les batailles sont engagées dans chaque pays, contre le
> mouvement de privatisation qui se traduit notamment par une hausse
> drastique des frais d'inscription, et/ou, plus insidieusement comme en
> France, par l'introduction récurrente de formations "professionnalisantes"
> financées et élaborées essentiellement par les entreprises, au détriment
> des formations dites généralistes. Au niveau européen, s'organise une
> concurrence entre les différentes universités d'élite, ou pôle
> universitaires européens, pour la grande bataille du nouveau marché : celui
> de l'éducation. C'est pourquoi, alors que le syndicalisme institutionnel
> prétend organiser une "résistance" verbale,  "conceptuelle", alors qu'il ne
> fait qu'accentuer la démotivation par avalisation des reculs importants
> jusque dans l'éducation (cf les dernières déclarations de J. Lang, appuyées
> par l'UNEF-ID et l'ESIB, se félicitant d'un "Maastricht de l'éducation"),
> il est de toute première importance de lutter pied à pied là nous nous
> sommes, dans chaque université et de manière interpro, mais aussi de
> participer activement à la construction de tous les réseaux de luttes
> transversaux.
>
>
> Aujourd'hui, le milieu syndical étudiant se recompose en deux pôles, l'un
> co-gestionnaire et co-dirigeant, l'autre de lutte, bataillant pieds à pied
> pour maintenir et développer un service public de qualité et l'exigence
> d'égalité. Or la recomposition du premier s'achève par une absorption, mais
> la recomposition de l'autre balbutie, bégaie encore et s'essaye à dépasser
> ses frayeurs réciproques. Il faut que nous arrivions à passer ce cap pour
> nous retrouver dans une structure qui soit plus forte car moins dispersée,
> plus forte parce que capable de tirer le meilleur des expériences et des
> histoires spécifiques à chacunE, plus forte parce que décidée à renoncer à
> ses frayeurs de minoritaires pour affronter et proposer et gagner, même par
> petites touches, une autre cohérence pour l'université.
>
> Aujourd'hui plusieurs structures existent, se côtoient et se retrouvent
> systématiquement à chacune des mobilisations étudiantes : ce n'est sans
> doute pas un hasard.
>
> Aujourd'hui, si ces structures peuvent exister en plusieurs points du
> territoire, seule la fédération des syndicats SUD-étudiant à une réelle
> implantation nationale et interprofessionnelle. Il faut arriver à combiner
> cela ensemble, pour que chacunE s'y retrouve.
>
> Aujourd'hui, ces structures cherchent à nouveau une solution transitoire
> dans une structuration en intersyndicale. Des propositions d'organisation
> matérielle pour aborder la rentrée sont mises en avant. Nous pensons que
> tout cela est positif et c'est pourquoi nous soutenons ce processus. Pour
> autant nous considérons que le contexte doit nous inciter à viser plus
> haut. Peut-être faudra-t-il prendre néanmoins du temps, mais au moins
> aurons nous posé ensemble des jalons sur ce que nous voulons faire, ou pas,
> ensemble.
>
> Aujourd'hui nous pensons que la structuration en intersyndicale est
> insuffisante au regard du contexte et des enjeux. Nous pensons que ce dont
> nous avons tous besoins c'est d'un cadre d'analyse et d'orientation
> syndicale commun, partagé, collectif. Une fois déterminé ce que nous
> voulons faire et ce que nous visons en commun, il sera ensuite plus facile
> de savoir comment nous organiser matériellement pour la rentrée
> universitaire. Prendre la question par le bout de l'organisation de la
> rentrée sans nous être mis d'accord, au fond et sur le fond, est certes
> louable mais inopérant pour construire une dynamique collective durable.
>
> Enfin, autant ne pas nous voiler les yeux : aujourd'hui la structure
> SUD-étudiant est un outil déjà bien construit, qui a prouvé maintes fois
> son efficacité et qui est basé sur un fonctionnement démocratique qui
> permet justement de participer activement à un cadre collectif tout en
> gardant sa spécificité et une grande autonomie locale. Il y a certes, et
> fort heureusement, des améliorations à penser, des points de fonctionnement
> à discuter entre nous pour que ce cadre devienne un véritable outil
> syndical. Mais nous pensons que c'est autour de cette structure que peut se
> réaliser un véritable pôle de lutte, démocratique, radical, combatif et
> bagarreur. On peut prendre le temps, donner du temps au temps, le tout est
> de savoir au bout du compte il faudra décider quelque chose, où et jusqu'où
> chacunE est prêt à aller.
>
> Le débat est lancé, au plaisir de vos réactions !
>
>
> Fédération SUD-étudiant
> 23, rue de la Mare
> 75020 Paris
> sud-etudiant@ras.eu.org
> rép : 01 44 32 13 21
> fax : 01 44 62 12 34
>
>
>
> ---------------------------------------------------------------------
>
> Ce message vous a été envoyé via le forum de discussion du site des AGE de
> l'UNEF, http://unef.org.
>
> Pour intervenir sur le forum,envoyez vos messages à discussions@unef.org.
> Pour vous désabonner,envoyez un message à:
> discussions-unsubscribe@unef.org. Pour plus d'informations sur le
> fonctionnement du forum, écrivez à: discussions-help@unef.org
>
>
>
>
>
>

---------------------------------------------------------------------
Ce message vous a été envoyé via le forum de discussion du site des AGE de l'UNEF, http://unef.org.
Pour intervenir sur le forum,envoyez vos messages à discussions@unef.org. Pour vous désabonner,envoyez un message à: discussions-unsubscribe@unef.org. Pour plus d'informations sur le fonctionnement du forum, écrivez à: discussions-help@unef.org