[discussions] Lettre au president de l'Universite de Paris IV
Posté par Emmanuel Lyasse le 30/5.
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Emmanuel Lyasse,
Élu au Conseil scientifique
36 rue Pierre Nicole 75005 PARIS
01-43-25-38-91 elyasse@unef.org
à Monsieur le Président de l'Université Paris IV Sorbonne
Paris, le 30 mai 2001
Monsieur le Président,
Monsieur Thurion m'a informé lundi que la clef du local attribué à l'UNEF en
Sorbonne à la rentrée 99 allait être changée, et la nouvelle clef remise
exclusivement à Philippe Lieutaud.
Cette révélation est intervenue à l'issue d'un incident grotesque, auquel
Monsieur Thurion a heureusement mis fin, provoqué par le même Philippe
Lieutaud.
Il prétendait me faire expulser du local déjà cité par Monsieur Houdry, du
Rectorat, au sujet duquel j'ai déjà eu l'occasion de vous écrire l'an passé,
et un de ses collègues.
Il avait joué la même scène grotesque une semaine plus tôt, avec les mêmes
assistants. A ce moment-là, je n'avais ni le temps ni l'envie d'insister.
Depuis, il s'est signalé en bloquant l'ordinateur par un mot de passe, et en
emportant avec lui le combiné du téléphone vendredi.
Je me permets donc de vous écrire pour vous demander si ce local a été
attribué en toute propriété à Philippe Lieutaud et Daniel Lemoine pour y
héberger selon leur bon plaisir les organisations rigolotes qu'ils auront la
fantaisie de créer, ou à l'UNEF et à l'UNEM au titre des huit élus qu'elles
ont obtenus conjointement aux conseils centraux.
Peut-être pensez vous à répondre que vous n'avez pas à arbitrer les
différends entre nous. C'est précisément ce que je vous demande de ne pas
faire.
Certains de nos camarades ont choisi de rompre avec l'étiquette sous
laquelle ils avaient été élus. C'est leur droit le plus strict. Je leur
refuse en revanche celui de décréter l'inexistence des autres élus UNEF,
UNEM et non syndiqués, et de faire appliquer ce décret partie par les
vigiles du Rectorat, partie par vous même.
Je vous signale à ce propos que Philippe Lieutaud a attribué devant témoins
à Madame Sarrazin des propos outranciers à mon égard qu'elle n'a
certainement pas tenus, je n'en doute pas un instant. Il est bon de savoir
qu'on n'est jamais trop prudent quand on accepte de s'adresser à un tel
personnage.
Il paraît normal de considérer que, tant qu'une solution raisonnable n'aura
pas été trouvée, laquelle ne peut certes pas être dictée par les vigiles,
tous les élus UNEF, UNEM et non syndiqués étudiant en Sorbonne puissent
continuer à avoir accès au local, à l'ordinateur et au téléphone. Je ne
comprendrais pas que vous preniez une autre décision.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération la
plus haute.
Emmanuel Lyasse