Répondre à ce message - retour au sommaire de la page  

[discussions] =?ISO-8859-1?Q?BN=20:=20"r=E9unification"=203,=20le=20retour=20d?= =?ISO-8859-1?Q?u=20retour...?=

Posté par Jihadwachill@aol.com le 23/4.

piece jointe : TEXT/HTML
Compte-rendu du BN du dimanche 22 avril.

Etaient présents : Karine, Marion, Stéphane, Magali, Diane, Chloé 
(Montpellier), Julien (Villetaneuse), Eric (Cergy), Boris (Clermont), Julien 
(Bordeaux), Joël (Orsay), Silvestre (Paris 1), Philippe et moi-même.

Après une entame de débat portant sur la question de "l'autonomie de la 
jeunesse", le BN s'est rapidement orienté sur la question de la "rénovation 
du mouvement étudiant".
A d'abord été levée par Magali Chastagnier une interrogation qui avait été 
émise par moi pour savoir avec qui on comptait "rénover" : avec l'UID 
essentiellement (sans même que l'on sache semble-t-il si l'UID accepte ou 
non, ce qui ressemble à une liquidation pure et simple !).

Ce processus devrait se faire à marche forcée puisqu'il est prévu un CN 
couplé avec une Conférence nationale les 12 et 13 mai, un Congrès de l'UNEF 
qui doit en prononcer la dissolution et une "Assemblée constituante" d'une 
nouvelle organisation en juin.

Boris, moi, Philippe, Joël, Silvestre et Julien (Bordeaux) -dans l'ordre des 
interventions- avons constaté que dans ces conditions, il était illusoire de 
parler d'implication des adhérents, et encore plus des étudiants dans ce qui 
était en train de se mettre en place (en pleine période d'interros puis 
d'examens, on peut parler même d'enterrement en catimini...).
Boris a émis l'idée alternative que soit mise en place une intersyndicale 
permanente, qui pourrait servir de base à une possible nouvelle orga dans un 
délai d'un an en fonction de ce qui se sera passé sur le terrain. Cette idée 
a été qualifiée de fausse nouveauté voire de recul par rapport à aujourd'hui, 
et écartée par les pro-réunification.
Ceux-ci ont tenté de "couvrir" certains adhérents (de Nanterre, Jussieu, 
Nantes...) qui vont aller au Congrès de l'UID (dans la tendance "tous 
ensemble"), arguant sur le fait qu'ils y allaient en tant qu'observateurs et 
faisant valoir les impatiences par rapport au processus des ces adhérents 
pour justifier l'accélération actuelle. Nous avons fait remarquer que celà 
n'était manifestement pas vrai pour un certain nombre d'entre-eux, qui 
étaient allé plus loin et y allaient visiblement comme partie prenante, 
remettant de ce fait en cause leur appartenance à l'UNEF.

Constatant les désaccords, le BN a fini par adopter la convocation du CN pour 
le 13 mai, il a même été question franchement de scission d'un côté comme de 
l'autre entre partisans de l'action de la direction et critiques : à Karine 
Delpas qui faisait valoir que l'absence d'avancées provoquerait le départ 
d'AGE (Nanterre, Jussieu, Nantes, Rennes, Toulouse) ou d'adhérents (de Paris 
8, Lyon...), il a été répondu que la réunification provoquerait le même effet 
sur d'autres AG (Paris 1, Paris 4, Créteil, Evry, Montpellier, Lille, 
Arras...). Karine en a déduit que dans un cas comme dans l'autre, les 
"minoritaires", quels qu'ils soient, restent de toute manière libres d'agir 
comme ils l'entendent, et donc de quitter l'UNEF, soit pour rejoindre une 
autre orga, soit pour en créer une autre. De fait, la logique de scission 
s'est insinuée dans les esprits et les semaines qui viennent seront sans 
doute capitales.

Aujourd'hui donc, nous sommes devant l'autel de la réunification, et devant 
le mariage forcé des notre UNEF et de l'UID, à la phrase "si quelqu'un a une 
raison de s'opposer à ce mariage, qu'il parle ou se taise à jamais" ne soyons 
pas silencieux...

Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à m'envoyer un mail !