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[discussions] Pour info: appel à la manif du 16 octobre, signé par l'UNEF

Posté par webmestre@unef.org le 1/10.

" Les organisations suivantes : les Alternatifs, les Amis de la Commune, APEIS,
Collectif national des droits des femmes, Femmes solidaires, JC, JCR, LCR,
LO, MNCP, MDC, MJS, PCF, UEC, UNEF, les Verts, se sont réunis le mardi
28 septembre.

Les partis, syndicats et associations suivants : les Alternatifs, les Amis
de la
Commune, APEIS, Femmes solidaires, JC, JCR, JOC, LCR, LO, MDC,
MRAP, PCF, UEC, UNEF, lancent d'ores et déjà un appel à une manifestation
contre le chômage et les licenciements, le 16 octobre, à Paris, départ
place de la
Madeleine, et proposent l'élargissement de cette initiative à l'ensemble
des forces
politiques progressistes, syndicales et associatives. "

Ces 14 organisations ont rendu public l'appel suivant :

" Licenciements, chômage, précarité, flexibilité, exclusions et
discriminations,
vie au rabais, tout cela est insupportable !

Comme des millions de femmes et d'hommes nous sommes révoltés par
l'arrogance d'un patronat, qui comme à Michelin, subordonne l'emploi aux
profits financiers et à l'intérêt des actionnaires. Cela suffit !

Nous disons : non aux licenciements, non au chômage, non à la précarité, non à
la domination de l'Europe par les marchés financiers et l'affairisme.

Le large soutien populaire apporté aux agriculteurs a exprimé le refus de la
mondialisation libérale et la volonté de protéger les emplois, les droits
sociaux, la
qualité de la vie, l'environnement.

Nous ne partageons pas toutes et tous les mêmes opinions, mais toutes et tous
nous refusons le discours de la fatalité et de la démission.

Il n'est pas vrai que l'Etat ne peut rien. Les forces politiques et
sociales, les
millions de citoyennes et citoyens qui veulent s'opposer à la dictature des
marchés, empêcher les licenciements, le sous-emploi, les discriminations et les
exclusions, peuvent tout s'ils ont une volonté et une action communes.
Ensemble, nous pouvons en finir avec l'extension du travail partiel imposé aux
femmes, l'explosion des statuts précaires, par exemple dans l'éducation
nationale. Nous pouvons obtenir des créations d'emplois, le développement des
services publics.

Le premier ministre a annoncé des mesures en matière de licenciements et de
précarité. Au-delà des effets d'annonce, il faut des actes concrets. Ce
sont bien
d'autres exigences qui doivent être satisfaites pour combattre réellement le
chômage et la précarité, pour défendre l'emploi.

Pour ces raisons, nous appelons à une grande manifestation nationale à
Paris, le
16 octobre pour exprimer massivement les urgences du moment :

- Non aux plans de licenciements.

- Oui à une vraie loi de réduction du temps de travail qui crée des emplois
stables, durables et ne débouche pas sur la flexibilité subie par les salariés.

- Oui au contrôle de l'utilisation des fonds publics pour l'emploi
notamment par
les salariés et leurs organisations.

- Oui à la transformation des emplois-jeunes en emplois stables et durables.

- Oui à des moyens pour une formation qualifiante et à la reconnaissance des
qualifications sur le marché du travail.

- Oui à la revalorisation des minima sociaux.

Nous voulons que ces exigences soient entendues ? Nous sommes unis et
décidés. C'est le sens de notre manifestation nationale à Paris le 16
octobre, à 14 heures, départ place de la Madeleine. Forte et unitaire, elle sera
efficace. Elle permettra d'autres actions, pour gagner tous ensemble la bataille de
l'emploi, et au-delà de la dignité humaine et de l'avenir de la jeunesse. "

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