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[discussions] ME...: l'U-ID ne manque pas d'air

Posté par Emmanuel Lyasse le 26/4.

piece jointe : TEXT/PLAIN
Texte trouvé sur le site de l'UNEF dite Indépendante et
prétendument Démocratique,
(http://www.unef-id.org/cr%E9ation%20LMEsiteUID%20(1).htm )
qui contribue à justifier le qualificatif de "machine à
mentir aux étudiants" que nous avons été quelques-uns à lui
donner récemment.
Des raisons de s'indigner, mais aussi de regretter que
notre directiion nationale ait été une fois de plus
ooncapable d'adopter une position syndicale dicrée par le
souci de l'intérêt des étudiants de France, mais se soit
laissé entraîner sur un terrain qui n'a rien à voir avec le
mutualisme, dans ce qui ressemble de plus en plis à un
règlement de comptes entre escrocs.
EL


"Création de la Mutuelle des Etudiants : seule l’UNEF ID
prend ses responsabilités

Les débats qui animent la mutualité étudiante sont
nombreux depuis la réunion du 11 mars, réunion au cours de
laquelle les administrateurs provisoires de la mutuelle
avaient
annoncé sans fleurs ni couronnes la mort de la MNEF. Selon
eux, la situation financière de la MNEF ne pouvait pas être
redressée et il fallait créer une nouvelle structure qui
parte sur de nouvelles bases. Quelles bases, avec qui ?
Cette annonce a jeté le trouble car ni les salariés de la
MNEF ni les étudiants n’ont été consultés, à la différence
des autres composantes
mutualistes. Surtout, elle tournait la page à 50 ans
d’histoire.

Pour autant, l’UNEF ID a décidé de prendre toutes ses
responsabilités : refuser que la mort de la MNEF entraîne
du même coup la mort de la
mutualité étudiante.

Clarifier les objectifs et les contours de cette mutuelle
:

       gérera-t-elle le régime obligatoire ?
       s’agira-t-il d’une véritable mutuelle étudiante,
donc gérée par les étudiants eux mêmes ?
       cette mutuelle sera-t-elle indépendante ?

Dès lors que ces garanties ont pu être obtenues, nous
avons décidé de nous engager dans cette nouvelle structure
et de faire le pari de la refondation.

Le 5 avril s’est tenue à notre initiative et à
l’invitation de la FNMF une réunion pour élaborer les
objectifs et le calendrier de la nouvelle
mutuelle.

Cette réunion a permis de donner un nom à cette mutuelle
: la Mutuelle des Etudiants, de définir des statuts dont
l’élément notable est la définition d’une AG beaucoup plus
importante que par le passé : elle comprendra entre 300 et
500 membres. Une direction provisoire a été discutée :
l’UNEF ID dispose de 6 représentants et chacune des autres
composantes (Reconstruire la MNEF, l’UNEF SE, la FAGE et
l’association des Jeunes mutualistes) deux également. A
cela s’ajoute deux représentants étudiants ayant droits de
la
MGEN et 4 représentants des mutuelles qui aideront
financièrement la mutuelle (1 pour la FMF et 3 pour la
FNMF, notamment la MGEN).

Les bases de la refondation étaient donc posées pour
l’avenir.

Après la réunion du 5 avril devait se tenir la fameuse
Assemblée Constitutive de La Mutuelle des Etudiants.

Lors de cette réunion, l’UNEF ID a fait la proposition
d’un Bureau, proposition consensuelle et permettant
d’associer les organisations du mouvement étudiant partie
prenante de cette
mutuelle : UNEF ID, UNEF SE et FAGE.

Clairement, l’UNEF ID pris ses responsabilités : il
fallait que la nouvelle mutuelle ne reproduise pas les
erreurs du passé.

1) En particulier, nous pensons qu’une mutuelle étudiante
doit s’appuyer sur le mouvement étudiant et que celui-ci
doit être présent en son sein pour animer, donner une
impulsion, construire et contrôler les décisions prises.
C’est l’absence d’un tel investissement pendant trop
longtemps dans la MNEF qui a conduit aux erreurs et aux
errements
constatés aujourd’hui. Et non l’inverse.

Cette proposition a été violemment rejetée par les
participants car il fallait selon eux que le mouvement
étudiant ne soit pas en tant que tel représenté. Pourtant,
si la MNEF a connu les dérives que l’on constate
aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout parce que le
mouvement étudiant n’a pas animé et contrôle la mutuelle.
Il fallait donc que La Mutuelle des Etudiants retienne les
leçons du passé et reparte sur des bases nouvelles.

2) Constatant que l’accord autour de sa proposition
n’existait pas, l’UNEF ID a préféré se mettre en retrait.
Nous avons décidé de retirer notre proposition et de ne
pas
participer au Bureau.

Loin d’être attachés à des postes, nous avons préféré
nous retirer des instances de direction que nous
rejoindrons le moment venu lorsque ce débat pourra être
enfin tranché.

Bien sûr, nous continuerons à poser ce débat des
relations que la mutualité étudiante doit entretenir avec
le mouvement étudiant et également celle de l’indépendance
de cette structure.

Nous avons acquis une véritable légitimité dans ce débat
contrairement à l’UNEF SE qui est intervenue dans le même
sens que nous mais pour finalement accepter de figurer dans
un Bureau alors qu’aucune des questions posées n’étaient
réglées.

3) Enfin nous avons proposé de créer une commission de
contrôle de la gestion du régime obligatoire, proposition
qui a finalement pu être adoptée par la ME après
quelques hésitations notamment du pôle mutualiste.

Aujourd’hui tout le monde reconnaît que le débat que nous
avons posé est un débat important pour l’avenir de la
mutualité, débat qui traverse d’ailleurs toute la
mutualité.

Le nouveau Président Eric CHENU déclare pour ne citer que
lui que " finalement, le retrait de l’UNEF ID n’est pas une
question de postes mais bien une question de fond ". Il
estime par ailleurs que " l’intervention de Carine Seiler
lors de l’assemblée générale hier a fait consensus ; il y a
un vrai débat à mener sur les relations entre les
organisations étudiantes et les mutuelles ". Source :
dépêche AEF.

C’est donc sur cette base que l’UNEF ID siégera au
Conseil d’Administration de la ME. Ni opposition
systématique ni béni oui-oui, nous ferons des propositions
et contrôlerons les décisions prises. Nous pèserons surtout
pour que la Mutuelle recouvre le plus vite possible son
indépendance.

Cette orientation nous servira aussi de boussole
jusqu’aux élections en février prochain. D’ici là, les
relations que notre organisation entretiendra avec cette
structure seront celles de partenaire sur un pied
d’égalité. Les relations avec les mutuelles étudiantes nous
feront privilégier l’exigence d’indépendance et de gestion
étudiante qui aujourd’hui n’existent pas plus dans la ME
que dans les SMER. C’est donc bien à cela que dorénavant
nous allons nous attacher."

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