Pour une université publique de qualité
Des TD qui soient des TD !
Dans certaines filières, nous sommes parfois plus
de 40 par TD. Cela n'a plus rien alor de travaux dirigés ! Nous
avons obtenu: chaque année, un certain nombre de dédoublements
Nous continuerons à nous battre pour le recrutement des enseignants-chercheurs
titulaires nécessaires pour que nous ne soyons pas plus de 25 par
groupe. C'est cela qu'il faut pour que nous puissions acquérir les
bonne méthodes de travail, et non la méthodologie-bidon qu'ont
promise Bayrou et Allègre (sous les applaudissements de l'UNEF-ID).
Des livres et des bibliothèques
pour tous !
Les livres sont notre premier instrument de travail.
Il ne faut cependant pas trop compter sur l'Université pour nous
les procurer ! La gestion de la BU depuis trente ans est un scandale. Échappant
totalement aux Universités (et à plus forte raison au contrôle
des élus étudiants !), elle ne connaît qu'un seul mot
d'ordre: économies budgétaires à tout prix !
1) Elle est très complète pour les ouvrages
anciens, mais les crédits diminuent d'année en d'année,
d'où des lacunes de plus en plus graves.
2) Les effectifs de son personnel ont été
drastiquement réduits. Résultat: malgré toute la bonne
volonté et la compétence des bibliothécaires, il faut
parfois plusieurs heures pour obtenir un livre. Comment travailler dans
ces conditions ?
3) Alors que le nombre d'étudiants a été
décuplé, ses locaux sont restés identiques. Pour faire
de la place, elle a été du jour au lendemain fermée
aux étudiants de premier cycle (en 1995), sans qu'aucune autre solution
ne leur soit proposée. Comme cela n'a pas été suffisant,
on envisage maintenant de l'interdire aussi à ceux de Licence !
Les bibliothèques des autres sites ont été
conçues pour lui servir d'appoint. Elles ne contiennent que des
ouvrages de base. Celles d'UFR sont très inégales suivant
les filières. Conclusion: quand on a besoin d'un livre un peu rare
(pour un exposé, en particulier), il faut soit y renoncer, soit
l'acheter, soit chercher dans les bibliothèques non universitaires,
peu adaptées. (Cela n'empêche pas la fac de continuer à
percevoir des frais de bibliothèques en plus de ceux d'inscription)
Nous avons obtenu: depuis
95, des efforts ont été faits par Paris IV pour adapter les
bibliothèques de site. Mais ils restent insuffisants.
Nous continuerons à nous
battre pour que la BU soit adaptée aux besoins (agrandissment
des locaux par la délocalisation d'une partie du rectorat, recrutement
massif de personnel, hausse des crédits pour l'achat de livres).
Dans l'immédiat, nous ferons tout pour empêcher qu'on l'interdise
aux licences, et pour qu'un accès, au moins limité, soit
rendu aux DEUG. Nous demandons aussi que les différents bibliothèques
(de site, d'UFR) soient organisées en un réseau cohérent,
et qu'une information claire soit donnée aux étudiants à
ce sujet.
Des conditions d'examens décentes
Pour nous, c'est le moment capital de l'année,
mais pas pour ceux qui les organisent ! Horaires non portés sur
les convocations et affichés tardivement, changements de salle au
dernier moment, salles trop petites voire amphis sans tablettes pour écrire,
ou, pour les versions, avec des tablettes trop étroites pour les
dictionnaires, difficultés pour consulter ses copies après
les résultats...
Nous avons obtenu le maintien de
la session de septembre, dont la logique de la semestrialisation
impliquait la suppression. Nous continuerons à nous battre pour
que cela change.
Nous demandons - que toutes
les convocations aux écrits indiquent la date et le lieu de chaque
examen et que, pour les oraux, nous soyons convoqués d'heure en
heure et non par demi journées pour éviter d'avoir à
attendre devant la salle.
- que les salles soient adaptées aux effectifs
et à la nature des épreuves.
- que les copies soient systématiquement communiquées
aux candidats, sans formalités ou restrictions d'horaire destinées
à les décourager (comment s'améliorer d'une session
sur l'autre si on ne peut pas voir pourquoi on a échoué ?)
Informatique: combler le retard
de Paris IV
Le saviez-vous: toutes les universités de Paris
mettent à la disposition de leurs étudiants des ordinateurs
avec accès Internet... sauf une ! Problème de locaux, de
budget, de priorité. Pourtant, c'est un outil de plus en plus indispensables.
D'ailleurs, de plus en plus de profs exigent des devoirs tapés même
bien avant la maîtrise. Débrouillez-vous pour trouver des
ordinateurs.
Nous demandons: des ordinateurs
en nombre suffisant pour qu'aucun étudiant ne soit obligé
d'en acheter un s'il ne le souhaite pas ou de recourir aux boutiques privées
du quartier. - un compte Internet accessible pour chaque étudiant
- des postes de consultation des CD-Rom indispensables
(corpus, bibliographies...) dans les bibliothèques d'UFR et de sites.
Le 19 janvier à Paris IV, votez pour les listes UNEF-UNEM et non syndiqués