Les élections du CROUS ont lieu dans un contexte de mobilisation de toute l'Education nationale contre une politique de casse qui a été menée par tous les gouvernements depuis des années mais qui, avec Allègre, atteint son sommet.

Nous avons été plus de 40 000 à Paris, près de 300 000 dans toute la France à manifester jeudi 16 contre cette politique, pour un enseignement public de qualité ouvert à tous, tous ensemble, profs, lycéens, étudiants et parents d'élèves. En réponse, Jospin a lâché un petit milliard… pour appliquer les réformes que nous refusons.

Nous ne demandons pas l'aumône. Nous demandons un changement total de la politique de l'Éducation nationale: des études donnant une formation de qualité et les moyens d'étudier pour tous.

C'est cette exigence que nous vous appelons à manifester, dans la rue vendredi, et lors des élections mercredi 29. La question de l'aide sociale étudiante, que gère le CROUS, ne peut être disjointe de celles que nous poserons à la manif vendredi. C'est la même politique qui casse nos études et qui nous refuse les moyens d'étudier. Le plan social étudiant d'Allègre fait partie intégrante des réformes que nous combattons (voir son analyse en pages centrales): désengagement financier de l'État, mépris de la justice sociale, capitulation devant les intérêts privés.

Dans la rue comme dans les urnes, nous devons exprimer notre refus de cette politique. A l'UNEF, nous considérons que c'est à cela que sert un syndicat: à nous défendre, individuellement et collectivement.