Monsieur le Président de l'Université,
Mesdames et Messieurs les Directeurs d'UFR,
Mesdames et Messieurs les membres du CA et du CEVU
L'application de la réforme Bayrou à Paris IV cette année a été imposée par Monsieur Allègre aux conseils de notre Université. Nous attendons cependant d'eux qu'ils en limitent les inconvénients. Ils l1ont largement fait, mais deux questions restent posées.
Avec l'ancien système, les modules étaient capitalisables d'une année sur l'autre. Les Enseignements Constituants (EC), qui correspondent aux anciens modules, et non seulement les Unités d1Enseignement (UE, qui en regroupent chacune plusieurs), doivent l'être. Il n'y a pas de raison de nous faire repasser des matières où nous avons déjà réussi.
D'autre part, la semestrialisation crée une session d'examen supplémentaire (celle de janvier), et augmente la durée de celle de septembre. De nombreux UFR envisagent de compenser cet inconvénient en réduisant la durée des épreuves, et parfois en en modifiant la nature (série de questions sur un texte au lieu d1un commentaireS) Cela n'est pas acceptable: nous ne voulons pas d1examens au rabais, non formateurs, fondés sur des épreuves de par coeur.
Nous demandons donc aux conseils compétents d1adopter ces deux principes : Ð la capitalisation des EC d'une année sur l1autre Ð le maintien de toutes les épreuves de dissertation, commentaire, version ou thème, avec une durée minimum de 3 heures.