Les cuirassiers de Reichshoffen

Ci-dessous, le texte de la chanson à laquelle vous avez échappé en une, pour trois raisons dont chacune était suffisante :
1) Nous n'en avions pas de fichier MIDI
2) Ça ne faisait pas très bolchévique.
3) Il est quand même moins beau que l'autre
Mais la lecture du texte évoque des souvenirs à ceux qui ont vécu la fin de l'UNEF. C'est pourquoi nous vous la donnons ici. Évidemment, notre histoire ne fut sanglante que métaphoriquement. Nous n'avons pas sauvé l'UNEF. Eux n'ont pu sauver l'armée.
Il est fort possible que certains d'entre nous aient des idées sur l'identification des corbeaux noirs dont il est ici question, mais nous ne les citerons pas ici.
Si vous voulez des précisions sur la charge des cuirassiers de Reichshoffen , il y en a ici , qui bien ûr ne nous engagent pas

Ils reculaient, nos soldats invincibles
À Reichshoffen, la mort fauchait leurs rangs
Notre ennemi, dans les bois invisibles
Comme un fléau poursuivait ces géants
Depuis deux jours disputant la bataille
France ils portaient ton drapeau glorieux
Ils sont tombés, vaincus par la mitraille
Et non par ceux qui tremblaient devant eux.

Voyez là-bas comme un éclair d’acier
Ces escadrons passer dans la fumée
Ils vont mourir et pour sauver l’armée
Donner le sang du dernier cuirassier
Donner le sang du dernier cuirassier

Par quatre fois torrent irrésistible
Le flot humain troua les rangs pressés
Des Allemands que cet élan terrible
Sur les prés verts couchait comme les blés
Ils sont passés mais après la bataille
Quand on chercha ces régiments de fer
Les corbeaux noirs déjà faisaient ripaille
De sang fumant et de lambeaux de chair

Il sont là-bas, ces régiments d’acier
Qu’on vit jadis à travers la fumée
Pour essayer de sauver notre armée
Donner le sang du dernier cuirassier
Donner le sang du dernier cuirassier